Qu'Obama prenne parti pour Hillary dans le cadre des élections présidentielles est une chose évidente, d'autant plus que la candidate présomptive du parti Démocrate est quelque peu malmenée ces derniers temps...
Hillary est en effet sous le feu médiatique pour un certain nombre de maladresses : prétendre œuvrer pour les pauses avec son manteau Armani à 12 000 $, n'es que l'une des moins graves... La réalité c'est qu'elle est contestée de partout, jusqu'au sein même de son propre parti du fait de sa personnalité, de son âge, de sa crédibilité surtout du fait de son passif en tant que menteuse pathologique : elle a donc besoin d'un soutien de poids. Il n'y a donc rien d'étonnant ici à ce qu'Obama prenne ouvertement parti pour elle, c'était attendu et il est très vraisemblable qu'Obama agisse ainsi "sur ordre".
Mais rappelons que depuis notamment l'affaire de Benghazi (septembre 2012), Obama et Hillary (qui ne sont en fait que deux marionnettes : toute leurs deux carrières "réelles" en témoignent, qui comportent de nombreuses zones d'ombre...) ont partie liée... Ils sont tous deux unis sous le couvert d'un monceau de mensonges, au sujet d'une opération spéciale très sale, entre plusieurs autres forfaitures de dimension...
Que Bernie Sanders déclare ne pas encore vouloir se retirer, c'est courageux de sa part, mais il est clair qu'il subit beaucoup de pression. Il est certainement aussi vraisemblable au vu de sa carrière antérieure, que l'"agenda" ait de toute façon toujours été de le voir se retirer au bénéfice d'Hillary...
Mais la grande question du moment ne va pas être le soutien de Obama à Hillary dans le cadre de cette élection présidentielle. La question va bien plus être de savoir si Obama va décharger Hillary des charges graves qui pèsent contre elle.
Car Hillary est bien sous le feu, notamment celui du Renseignement Militaire américain, pour avoir gravement compromis la sécurité de l'État américain : par l'utilisation non autorisée de ses serveurs privés, elle a gravement mis en danger des programmes et opérations de type SAP [Special Access Program, SAP], impliquant la mise en danger de personnels et d'opérationnels américains. Ceci devrait normalement signifier une condamnation criminelle d'Hillary Clinton pouvant aller jusqu'à la peine capitale, pour Intelligence avec l'ennemi. A tout le moins, l'affaire devrait aboutir sur une totale incapacité politique pour Hillary Clinton, et donc la fin immédiate de sa campagne présidentielle, à moins que le Président Obama ne se décide à tenir la transgression majeure de la loi on s'est rendu coupable Hillary Clinton.
Obama va donc devoir choisir entre préserver sa réputation de "grand pacificateur" depuis l'accord historique avec l'Iran, évitant ainsi une guerre aussi inutile qu'illégitime (qu'il aurait été d'ailleurs impossible de gagner pour les États-Unis sur le long terme...), ou bien prendre le risque d'accourir au soutien d'Hillary Clinton, afin de défendre l'indéfendable en terme d'illégalité commise par Hillary contre la sécurité de son propre pays, dont elle prétend pourtant briguer la Présidence... Peut-on donc avoir à la tête des États-Unis, une Présidente qui ait à ce point mis en danger la sécurité de son propre pays?
La réponse est évidente...
D'où ces mots de Donald Trump contre la « malhonnêteté » d'Hillary Clinton : car rappelons-nous que Donald Trump est précisément soutenu en sous-main par la Communauté Américaine du Renseignement, spécialement dans sa composante militaire, afin de mettre en échec les civils belliqueux comme Hillary Clinton. Ces civils, spécialement néoconservateurs et sionistes s'appuyant notamment sur le relais saoudien, qui depuis le 11 septembre 2001 n'ont su que déclencher des guerres inutiles de façon totalement inconsidérée que les militaires devaient ensuite terminer comme ils le pouvaient, tandis qu'ils œuvrent pour un affaiblissement terrible de la société civile américaine.
C'est cette mise en danger délibérée de l'existence même des États-Unis d'Amérique en tant qu'Etat-Nation, que l'Armée américaine et le Renseignement américain, spécialement militaire, tentent aujourd'hui de conjurer. Leur soutien à Donald Trump doit donc être compris comme une évidence, avant tout fondée sur le sens de l'État bien plus que sur la personnalité de Donald Trump : le candidat Républicain n'est en ce sens qu'un "vecteur", au sens militaire, et semble d'ailleurs en être tout à fait conscient.
Il est très vraisemblable que nous assistions comme l'avait annoncé le très bien informé Dr. Steve Pieczenik, à une démolition d'Hillary Clinton en tant que candidate à la Présidentielle américaine au gré de ces prochaines semaines. Seul un artifice relevant de l'ingénierie démocratique, enrobé certainement d'un nouveau monceau de mensonges, pourra permettre à Hillary Clinton de l'emporter dans cette confrontation pour la présidence des États-Unis...
Jean-Maxime Corneille
Juriste en Droit Public Economique et Droit Européen, ancien élève de l'Ecole Européenne d'Intelligence Economique de Versailles, Jean-Maxime Corneille est analyste des enjeux géopolitiques actuels. Traducteur officiel de F. William Engdahl, ainsi que du blog très bien informé du Dr. Steve Pieczenik, relayant son expertise en français sur le site Chronique de la Vieille République : une expertise provenant notamment du Renseignement Militaire américain...